Début octobre 2015, l'association "40 millions d'automobilistes" reçoit un très grand nombre d'appels à l'aide d'automobilistes ayant été piégés par un radar chantier situé sur l'A86 au niveau du tunnel de Drancy, en direction de Saint-Denis. Habituellement limitée à 90 km/h, la vitesse maximale a été réduite à 70 km/h pour cause de travaux.

Les automobilistes piégés sont unanimes : la signalisation indiquant la limitation de vitesse temporaire n'est absolument pas visible, entraînant des dépassements de vitesse involontaires.

"40 millions d'automobilistes" prend les choses en mains et sollicite le Préfet de Seine-Saint-Denis pour demander non seulement l'amnistie des PV, mais aussi une meilleure signalisation dans la zone de travaux.

Après une enquête menée auprès de la Direction régionale et interdépartementale de l'Equipement et de l'Aménagement d'Ile-de-France), le Préfet reconnaît une augmentation anormale du nombre de flashs pour ce radar et demande, "l'indulgence" pour les contrevenants, la décision finale revenant toutefois à l'autorité judiciaire. C'est avec une grande déception que "40 millions d'automobilistes" apprendra, près d'un mois plus tard, le probable rejet de sa requête, bien que la demande d'amnistie était parfaitement légitime dans la mesure où l'on ne peut pas contraindre les usagers de la route à appliquer une règle qui n'est pas clairement exposée.

Les usagers piégés, certes déçus de l'issue de l'affaire, seront tout de même satisfaits de la mobilisation entreprise en leur faveur, "40 millions d'automobilistes" étant la seule association à avoir répondu à leurs sollicitations.